• Paris tout c'que tu veux
    Ces derniers temps c’était plutôt la littérature qui me transportait et bien là retour au cinéma...

    D’accord j’aurais pu être conquise d’avance : l’histoire se passe à Hampstead tout près de Londres, il est question de poésie et la belle jeune fille amoureuse est brodeuse et couturière… 
    Paris tout c'que tu veuxArbre brodé par Fanny

    Il y a la douleur d’un amour impossible, l’injustice face à la maladie et la pauvreté, tout ça sans grand discours (avec simplement beaucoup de poésie…) mais aussi une bonne dose de malice, d’impertinence et d’humour.

    Et surtout c’est beau ! La nature est filmée de manière tellement sensuelle, un peu comme l’a fait Pascale Ferrand dans Lady Chatterley.
    Paris tout c'que tu veux
    La bande-son est formidable, la musique est peu présente, la plupart du temps on entend les bruits du quotidiens, la vaisselle qui s’entrechoque, la respiration des personnages, une porte qui claque…

    Un sommet de romantisme et de sensibilité ! Chapeau bas à Jane Campion qui filme ses personnages avec un tel respect et une telle tendresse…
    Paris tout c'que tu veux

     Et le site du film est tout joli :

    http://brightstarthemovie.com

    BRIGHT STAR by John Keats

    Bright star, would I were stedfast as thou art--
    Not in lone splendour hung aloft the night
    And watching, with eternal lids apart,
    Like nature's patient, sleepless Eremite,
    The moving waters
    at their priestlike task
    Of pure ablution round earth's human shores,
    Or gazing on the new soft-fallen mask
    Of snow upon the mountains and the moors--

    No--yet still stedfast, still unchangeable,
    Pillow'd upon my fair love's ripening breast,
    To feel for ever its soft fall and swell,
    Awake for ever in a sweet unrest,
    Still, still to hear her tender-taken breath,
    And so live ever--or else swoon to death.


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  • Gamines - Affiche française

    Eléonore Faucher à qui l'on doit le superbe Brodeuses signe son 2ème film.
    Chronique familiale sensible et touchante.
    Les 3 soeurs sont attachantes à travers leurs chamailleries et leurs complicités. Face aux silence et non dits qui entourent l'absence du père, elles s'arrangent comme elles peuvent... On suit surtout Sybille ---sacrée gamine, la terreur de la famille qui revient de l'école avec un oeil au beurre noir pour avoir défendu sa soeur--- qui trimbale une photo volée dans l'armoire de sa mère. Seule blonde aux yeux bleus de cette tribu italienne, elle s'identifie à ce père auquel elle ressemble.
    Une ovation pour Sylvie Testud et une autre pour Amira Casar, très belle et très crédible en mère tour à tour aimante et excédée par ses diablotines de filles.

    Les gamines du film "Gamines" de Eleonore Faucher

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  • de Nassim AMAOUCHE

    Studio Canal

     Une cité ouvrière en Ardèche. Il y a Francis (formidable Jean-Pierre Bacri) qui continue de réparer sa machine dans l'usine fermée, son fils Samir (Yasmine Belmadi, superbe) qui revient d'une longue absence, la voisine qui vit seul avec son fils qui veut croire que son père est Gary Cooper. Le film n'en dit jamais trop, mais il saisit l'essentiel. Sensible et attachant. Mon coup de coeur de l'été.


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