• "Un bienfaiteur, qui désire rester anonyme, offre de t'envoyer à l'université. En échange, tu lui écriras chaque mois une lettre donnant des détails sur ta vie là-bas. " Pour Judy Abbott, jeune orpheline élevée dans un foyer fort ennuyeux, la proposition est aussi surprenante qu'inespérée. Elle accepte de bonne grâce de se plier aux exigences de son mystérieux tuteur, auquel elle a donné le surnom affectueux de Papa-Longues-Jambes. A travers ses lettres d'un humour tonique, Judy nous fait des confidences.


    Bon je l'ai lu en français, n'ayant eu que cette version-là dans les mains...
    On y découvre un personnage féminin haut en couleurs drôle et espiègle mais qui a aussi sa part d'ombre, ce n'est jamais qu'une orpheline qui souffre de solitude, qui envoie des lettres mais ne reçoit jamais de réponse... Elle devient une jeune femme écrivain cultivée indépendante, ce qui n'est pas rien quand on sait que son auteur Jean WEBSTER est née en 1876.
    L'aspect initiatique rappelle étrangement la petite merveille de Miss Charity. Et puis les lectures de Judy sont/pourraient être les nôtres : Les soeurs Brontë, Dickens, Lewis Carrol, Shakespeare...


    Il y a aussi ses drôles de petits dessins qui accompagnent ses lettres : 

    Daddy Long Legs by Jean Webster par roobarbsDaddy-Long-Legs


















    C'est aussi une comédie musicale interprétée par...Leslie CARON (quelle pétillante Judy elle doit faire...) et Fred Astaire. Une curiosité à voir prochainement...


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  • Encore une belle découverte grâce à Sabine Wespieser, l'exellente éditrice de Nuala O'Faolain.

    En ce jour anniversaire, la première pensée de Tamouna est pour Tamaz. Cet homme, qu’elle a rencontré l’été de ses quinze ans à Batoumi, et qu’au fil des années elle n’a cessé d’attendre, s’est annoncé à la fête qui se prépare.
    Dans un demi-sommeil, la vieille dame se souvient de leurs amours timides et éblouies, très vite interrompues par le départ précipité de la famille, contrainte de fuir devant les bolcheviques. Tout aussi brutalement que de ses grands-parents et de son univers, la jeune fille a été coupée de son amour de jeunesse. Sa vie peu à peu s’est construite à Paris, parmi la communauté des exilés géorgiens.

    Il faut une certaine attention pour s'y retrouver dans ce récit élégant, parmi les voisins, les cousins et les générations qui se succèdent. Pour corser le tout la narratrice est tantôt jeune fille, tantôt vieille dame. Malgré les douleurs du deuil et de la séparation, le roman reste empreint d'une belle douceur.


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  • Les Tchouktches dans la Toundra
    Dans la jolie collection pour enfants "Babuchon" (épuisée) chez Nathan

    Paris tout c'que tu veux

    Ils vivent en Russie, dans une région de l'extrême nord sibérien. Ils sont depuis toujours éleveurs de rennes (oui encore eux) sur le bord de l'océan glacial arctique.
    Un peu à la manière des Inuits, à sa naissance chaque nourrisson reçoit un chant personnel , une mélodie à qui il confiera toute sa vie ses joies et ses chagrins en y adaptant des paroles.

    Le petit livre fait la part belle aux animaux qu'on peut trouver dans l'immensité de la toundra.


    LE RENARD ARCTIQUE
    Son pelage est blanc et  épais en hiver, mais quand la neige fond, il redevient brun. Gros comme un chat, son corps est compact pour limiter les pertes de chaleur. Sa tanière peut être vieille de 300 ans et posséder une centaine d'entrées. La renarde met au monde une dizaine de renardeaux à la fin du mois de mai. Dès que les renardeaux commencent à manger une nourriture solide, les parents tuent pour eux entre 30 et 100 lemmings par jour.

    LE CHIEN HUSKY DE SIBERIE
    La légende raconte qu'un loup fut amoureux de la lune. Une nuit elle le rejoignit, escortée par les étoiles, et plus tard mit au monde un bébé husky.

    LE LOUP
    L'hiver le loup partage la vie de la meute, mais au printemps et en été, il vit en couple avec la femelle qu'il ne quittera plus de sa vie.

    L'OURS BRUN
    Les Tchouktches l'appellent "ami" parce qu'il marche debout comme l'homme. L'hiver il hiberne. A cette période, le femelle donne naissance 2 ou 3 oursons. Les bébés tètent et dorment pendant 2 mois, sans réveiller leur mère. L'ours sort de sa tanière fin juillet.

    L'HERMINE
    L'hiver, ce gracieux animal troque sa fourrure rousse pour un manteau blanc, mais le bout de sa queue reste noir. A la nuit tombée l'hermine chasse seule le lièvre et les oiseaux. Elle court, se faufile, grimpe avec agilité, se jette sur sa proie et la tue d'une morsure précise dans le cou et la dévore. 


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  • Corto MALTESE a pris le Transsibérien ! C'est là qu'il a rencontré la Duchesse Marina Semenova qui lui donne le plus beau de ses surnoms...Une histoire de courte durée...

    Paris tout c'que tu veux

    Paris tout c'que tu veux
    Si vous le lisez vous verrez l'affreux Raspoutine se prendre pour le Père-Noël...

    Paris tout c'que tu veux

    ...mais aussi d'extraordinaires scènes d'action dans le fameux train...
    Vous croiserez des personnages qui ont réellement existé comme Le Baron Ungern-Sternberg qui se prenait pour Gengis Khan et qui rêvait à un empire d'Asie centrale... Soukhé Bator, fondateur de l'armée révolutionnaire mongole et l'Amiral Kolchak, chef des armées blanches de Sibérie...Bref une histoire riche en rebondissements, à suivre avec attention pour ne pas s'emmêler les pinceaux.


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    Paris tout c'que tu veux
     

      29 comptines arméniennes, grecques, turques et kurdes : un livre-CD publié chez Didier jeunesse

      Ma préférence va vers les chansons arméniennes…Tiens donc, j’ai revu récemment Le voyage en Arménie, magnifique film de Robert Guédiguian...

       

      Kélé kélé (marche, marche)

       A l’origine, une romance amoureuse, dans laquelle un jeune homme se meurt d’amour pour sa belle, sa « petite caille », à la démarche altière et à la taille fine. La mélodie est très appréciée et les mamans ont pris l’habitude de la fredonner pour endormir leur bébé. L’introduction est jouée au DUDUK, instrument d’origine arménienne en bois d’abricotier, à anche double comme le hautbois. Le duduk possède une sonorité très particulière, à la fois douce, assez grave et légèrement nasillarde.

     Paris tout c'que tu veux

     
    Paris tout c'que tu veux

     

       

    Dadigues (ma grand-mère)

       C’est aussi à l’origine une romance amoureuse, il n’en subsiste ici que la dernière phrase. Selon la coutume, c’est la grand-mère qui prépare le pain. C’est elle qui pétrit et étire le lavach, le pain traditionnel arménien. La chanson permet aux enfants de reproduire les gestes de la cuisinière et d’apprendre à confectionner le pain. Avec les paroles : 

     Dadigues aliur gue maghé

                Ma grand-mère tamise la farine

    Dadigues khemor gue chaghé

                Ma grand-mère pétrit la pâte

    Dadigues tonir gue varré

                Ma grand-mère allume le four

    Dadigues lavach gue tekhé

                Ma grand-mère aplatit le lavach

    Yés al lavache goudém !

                Et moi je mange le lavach !

    Hoy, im nazam, im yare, djan, im nazan, im yare…

                Hoy, ma jolie, ma bien-aimée


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